Outre leurs avantages pour la santé et l’environnement, les vélos sont probablement plus connus pour être des moyens de transport rentables.
Mais cela ne signifie pas que tous les propriétaires de vélos cherchent à réduire leurs frais de transport. En fait, un nouveau groupe a désormais un impact sur l’industrie du vélo : les super riches.
Les vélos électriques sont des bicyclettes alimentées par batterie qui sont devenues populaires dans plusieurs pays européens. Ils se vendent jusqu’à 40 000 euros (45 000 dollars). Ils n’ont même pas besoin de pédaler. Les cyclistes peuvent donc monter et descendre des collines sans vraiment transpirer.
En Europe, des start-ups ont repris l’idée et l’ont exploitée. Une poignée d’entreprises, dont Leaos, Karbon Kinetics et Trefecta, proposent des vélos de formes et de prix variés. Bien qu’aucun ne soit aussi abordable qu’une bicyclette traditionnelle, les prix baissent suffisamment pour que certains non-millionnaires puissent rationaliser leur achat.
Mais sans les avantages liés au coût et à l’exercice physique, les vélos électriques ont peu de chances d’attirer la même masse de consommateurs que les vélos classiques. Bien que l’environnement soit un sujet d’actualité, il est peu probable que les avantages environnementaux puissent à eux seuls convaincre de nombreux consommateurs de dépenser 40 000 dollars pour un vélo.
Mais les vélos électriques présentent un autre avantage qui les rend particulièrement attrayants pour les consommateurs aisés.
Leur transportabilité les rend parfaits pour les propriétaires de yachts qui souhaitent emporter leur propre moyen de transport lorsqu’ils se rendent sur des îles ou dans d’autres pays par voie maritime.
Parce qu’elles ciblent des clients spécifiques avec des budgets spécifiques (importants), les startups de vélos électriques doivent également faire preuve de créativité en matière de marketing et de placement de produits. Elles ne peuvent pas se contenter de s’adresser aux propriétaires de vélos et de vendre leurs produits dans les magasins de vélos traditionnels.
En fait, Armin Oberhollenzer, fondateur de Leaos, a déclaré à CNN que la plupart des clients ultra-riches de vélos électriques ne songeraient pas à se rendre dans des magasins de vélos traditionnels. L’entreprise vend donc ses produits dans des magasins de design et des salons automobiles.
Bien que les vélos électriques n’aient pas encore trouvé leur place aux États-Unis, certaines de ces mêmes entreprises européennes ont l’intention de se développer. Les vélos électriques pourraient donc bientôt s’imposer dans toutes les villes du pays. Ou bien ils pourraient très bien devenir des articles de fantaisie, populaires pendant quelques années, puis tomber dans l’oubli. Mais les quelques avantages qu’ils offrent aux consommateurs spécifiques en font au moins une perspective attrayante pour ceux qui peuvent se les offrir.
Image : Leaos
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