Ce mois-ci, une nouvelle crise de financement pour les petites entreprises

Étant donné que de nombreuses personnes (principalement des décideurs politiques) semblent penser que les petites entreprises n’ont besoin de rien d’autre que de l’accès au financement par l’emprunt pour prospérer, il est intéressant de constater que nous disposons ce mois-ci de deux éléments de recherche non gouvernementale très pertinents sur le sujet.

Mais si tout ce dont les propriétaires de petites entreprises ont besoin, c’est d’un accès au financement par l’emprunt, alors il semble que nous soyons en difficulté.

Le financement, sous un angle légèrement différent

Le National Lending Snapshot de MultiFunding pour le premier trimestre de cette année fait état de ce qu’elle appelle une « crise nationale des garanties ». Selon ses conclusions, MultiFunding a divisé les petites entreprises en trois groupes : A) les emprunteurs riches en actifs (31 % des petites entreprises, dans cette enquête), B) les emprunteurs modérés (47 %), et C) les emprunteurs non prêtables (15 %).

Les emprunteurs A ne devraient pas avoir de difficultés à obtenir un financement bancaire et des taux avantageux, car ils ont non seulement la cote de crédit et le flux de trésorerie, mais aussi des actifs avec lesquels ils peuvent garantir les prêts.

Les emprunteurs B ont le crédit et la trésorerie, mais ils n’ont pas de garantie et devraient se tourner vers des prêteurs alternatifs (affacturage, prêts non garantis à des taux plus élevés, amis et famille, etc.)

Les emprunteurs non prêtables, ou emprunteurs Csont exactement ce à quoi ils ressemblent. Leur seule option serait les microprêteurs et, même dans ce cas, le montant qu’ils pourraient emprunter serait sévèrement limité (la plupart des microprêteurs plafonnent les prêts à 35 000 ou 50 000 dollars).

MicroFunding conclut que nous sommes confrontés à une crise des garanties parmi les propriétaires de petites entreprises. Le problème est particulièrement aigu pour les petites entreprises dont le revenu annuel est inférieur à un million de dollars, mais, quelle que soit la manière dont on le traite, cette enquête suggère qu’un énorme 62 % des propriétaires de petites entreprises ne pourraient pas prétendre à un prêt bancaire à l’heure actuelle (et seulement 20 % pourraient prétendre à un prêt de la SBA).

« La recherche a montré que, dans l’économie actuelle, les garanties sont un facteur clé dans la détermination des taux d’intérêt. Le crédit et le flux de trésorerie, qui étaient auparavant importants pour évaluer la crédibilité d’une petite entreprise, ont été relégués au second plan par rapport aux fonds propres dans leur bilan. »

Attention à l’acheteur

Une nouvelle étude du Pew Charitable Trusts révèle que les ménages américains reçoivent plus de 10 millions d’offres… par mois pour les cartes de crédit d’entreprise, et la majorité de ces cartes ont « des termes potentiellement nuisibles qui ne seraient pas légaux sur les cartes de crédit destinées aux consommateurs ». En effet, les cartes de crédit à la consommation sont régies par le Credit CARD Act de 2009, tandis que les cartes de crédit à la consommation sont régies par la loi sur les cartes de crédit. commerciales les cartes de crédit (la principale forme de financement disponible pour la plupart des micro-entreprises) ne sont pas protégées.

(Je sais que vous êtes occupés, mais s’il y a une raison de contacter vos représentants au Congrès, c’est bien celle-là. Passez un petit coup de fil, envoyez une brève lettre, faites-leur savoir en quoi cela peut vous concerner. Votre voix fait vraiment la différence !)

Sur une note plus légère …

Vous attendez avec impatience vos vacances d’été ? Selon une enquête publiée par American Express OPEN en mai, vous êtes une petite minorité si vous prévoyez de faire une pause cet été. Moins de la moitié (46 %) des propriétaires de petites entreprises prévoient de prendre des vacances d’été cette année.

Bien entendu, ils n’ont pas demandé combien d’entre nous prévoyaient des vacances d’automne ou des vacances de fin d’année. (Je prends généralement mes vacances au cours des deux dernières semaines de l’année.) Il se peut donc que ces chiffres ne nous donnent pas une image tout à fait exacte de la population des petites entreprises qui partent en vacances. Mais c’est tout de même intéressant.

Les propriétaires de petites entreprises qui prévoient de ne pas prendre de vacances d’été cette année se disent trop occupés pour partir (37 %) ou citent l’accessibilité financière (29 %) comme principales raisons de ne pas partir en vacances. Ceux qui partent en vacances s’inquiètent toujours du type de service que reçoivent leurs clients (33 %) et du risque de manquer des occasions d’affaires intéressantes pendant leurs vacances (24 %).

Bien sûr, 40 % ne s’inquiètent de rien du tout. Mais 68 % d’entre eux se connectent pendant leurs vacances et près de la moitié d’entre eux (49 %) le font au moins une fois par jour.

Ce qui prouve que, même en vacances, il est difficile pour les propriétaires de petites entreprises de se détendre et de s’évader.

Pour en savoir plus, suivez-nous sur Google News.