Infographie sur les femmes au travail

Les femmes ont été un sujet brûlant de la campagne présidentielle de 2012. Le MBA@UNC de l’UNC Kenan-Flagler a récemment publié une infographie intéressante qui rassemble de nombreuses données sur les femmes dans les entreprises, les petites entreprises et les différents secteurs d’activité. Certaines de ces informations vous sont peut-être familières, d’autres sont peut-être nouvelles, mais dans l’ensemble, elles dressent un tableau encourageant du chemin parcouru par les femmes dans le monde des affaires… et du chemin qu’il nous reste à parcourir.

Tout d’abord, les bonnes nouvelles. Les femmes créent des entreprises à un rythme 1,5 fois supérieur à la moyenne nationale. Entre 2002 et 2007, le nombre de femmes propriétaires d’entreprises a augmenté de 20,1 %, ce qui représente environ 28 % de l’ensemble des entreprises. Les femmes ne sont pas non plus cantonnées dans des domaines traditionnellement « féminins » : Leurs secteurs d’activité sont très variés, la représentation la plus forte étant observée dans l’immobilier, les services administratifs et de soutien, la gestion des déchets et l’assainissement, les services professionnels et techniques, le commerce de détail, les soins de santé et les autres services.

Ensuite, il y a les nouvelles « Hmm, bien, OK ». Dans le monde de l’entreprise, 40 % des grandes sociétés cotées en bourse ne comptent aucune femme dans leur conseil d’administration. Toutefois, parmi les 500 entreprises classées parmi les 10 premières par Governance Metrics International, les chiffres sont plus prometteurs : environ 22 % des membres de leur conseil d’administration sont des femmes. Aux États-Unis, environ 16 % des entreprises comptent des femmes dans leur conseil d’administration. Ces chiffres sont meilleurs qu’auparavant, mais il y a certainement encore des progrès à faire.

Bien sûr, l’une des raisons pour lesquelles les femmes créent des entreprises est précisément de sortir du monde de l’entreprise. Mais lorsqu’elles le font, elles ne sont toujours pas sur un pied d’égalité. Seulement 3 à 5 % des entreprises appartenant à des femmes obtiennent du capital-risque ; à peine 10 % des start-ups financées par le capital-risque appartiennent à des femmes. Environ 10 % des investisseurs en capital-risque sont des femmes et 13 % des investisseurs providentiels sont des femmes.

Et maintenant, il y a les mauvaises nouvelles. Lorsqu’il s’agit de technologie – le domaine le plus chaud pour les nouvelles start-ups et l’industrie la plus prometteuse pour la croissance des entreprises – les femmes sont terriblement à la traîne. Moins de 5 % des entreprises technologiques en phase de démarrage appartiennent à des femmes, et même parmi les employés, seuls 25 % des membres de l’industrie technologique sont des femmes. Les entreprises détenues par des hommes obtiennent 95 % des fonds de capital-risque.

Il n’y a pas de bonne raison à cela. En fait, il y a de bonnes raisons pour que les femmes obtiennent des fonds de capital-risque. plus de fonds de capital-risque, et non moins. Lorsque les femmes obtiennent du capital-risque, leurs revenus sont en moyenne 12 % plus élevés que ceux des entreprises financées par le capital-risque et détenues par des hommes. Et lorsque les entreprises bénéficient d’une représentation plus équitable des sexes dans leur direction et leur gestion, leurs introductions en bourse obtiennent des résultats supérieurs de 30 %.

Que faut-il changer ? Certaines choses sont déjà en train de changer. Les femmes obtiennent aujourd’hui 68 % de licences de plus que les hommes et un tiers des MBA.

Mais les choses doivent encore changer si l’on veut que les femmes connaissent plus de succès, obtiennent plus de financements et soient mieux représentées, en particulier dans l’industrie technologique. Que pouvons-nous faire, en tant que femmes et en tant qu’hommes, pour y contribuer ?

Soyez un modèle. Mentorez un entrepreneur d’âge scolaire, un adolescent ou une jeune femme ; jouez un rôle de leader dans des organisations pour l’entreprenariat des jeunes comme Junior Achievement ; parlez aux filles et aux jeunes femmes que vous connaissez des joies d’être votre propre patron.

Joignez l’acte à la parole. Envisagez d’investir dans une entreprise existante ou en phase de démarrage appartenant à une femme, en tant qu’investisseur privé ou providentiel, ou de donner de votre temps pour aider une entreprise appartenant à une femme à se développer. Pipeline Fellowship est une organisation qui s’efforce d’encourager et de former les femmes investisseurs providentiels.

Exprimez-vous. Lorsque vous entendez des personnes faire preuve de condescendance à l’égard des femmes entrepreneurs, répandre des stéréotypes ou nous rabaisser d’une manière ou d’une autre, dites quelque chose. Commentez les articles de blog offensants ; corrigez les informations erronées.

Travaillez ensemble. Participez à des groupes de travail en réseau où vous pouvez soutenir d’autres femmes d’affaires et apprendre d’elles. Consultez le site Women in Technology International, par exemple. L’union fait la force.

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