Obama bénéficie de la chance sur le plan international, mais sur le plan intérieur, c’est une autre histoire

Lorsqu’un président entre en fonction, la chance est parfois de son côté, parfois non.

Sur le plan international, des progrès considérables ont été accomplis dans la lutte contre certains des principaux ennemis de l’Amérique. La mort d’Oussama ben Laden a brièvement remonté le moral des troupes, mais elle n’est plus qu’un lointain souvenir. Mouammar Kadhafi a longtemps nargué les États-Unis, et la patience du président ainsi que son soutien aux rebelles libyens ont entraîné la chute du dictateur. De même, la persévérance a porté ses fruits dans la poursuite du terroriste d’origine américaine Anwar al-Awlaki. Bientôt, les forces américaines quitteront l’Irak. Ces événements internationaux sont positifs pour le président Obama.

Le marché boursier s’est envolé le 27 octobre grâce à un accord longtemps recherché par les dirigeants européens pour augmenter le fonds de sauvetage des économies en difficulté. Bien que le Dow Jones ait connu une évolution en dents de scie cette année, le marché s’est dans l’ensemble bien remis de son marasme du début de l’année. Ces dernières nouvelles internationales sont utiles.

Le président Obama a déclaré que le pays devait s’attaquer à son plus grand défi en tant que nation : reconstruire notre économie. Il a associé cette tâche aux succès de l’armée, affirmant que nous devons créer des emplois avec « la même urgence et la même unité que celles dont nos troupes ont fait preuve dans leur combat ».

Entre-temps, la chance n’a pas été du côté du président sur le plan intérieur. Les succès internationaux ne se traduisent pas toujours par des succès intérieurs. Le président Obama a hérité d’une économie en déclin qui ne s’est pas vraiment redressée. D’une part, la récession l’a aidé à vaincre son adversaire républicain, car le parti au pouvoir porte généralement le chapeau lorsque l’économie s’effondre. Toutefois, comme le chômage ne s’est guère amélioré, le président a besoin d’une reprise économique, faute de quoi ses perspectives de réélection seront sombres. Demandez à George H.W. Bush.

Le président Obama a tenté un certain nombre d’initiatives avec des résultats mitigés. La SBA a largement prouvé son efficacité en fournissant des capitaux aux entreprises en phase de démarrage et de croissance. Cependant, moins de la moitié des banques éligibles pour bénéficier du Small Business Lending Fund l’ont fait, et un certain nombre de ces institutions ont utilisé le capital disponible pour rembourser leurs obligations au titre du TARP, ce qui n’était pas la manière dont l’argent était censé être utilisé.

Le premier plan de relance du président a dépensé beaucoup d’argent, mais n’a pas donné les résultats escomptés pour relancer l’économie. Ses opposants affirment que les initiatives ont aggravé la situation et que le fait que le déficit du pays se soit creusé n’aide pas à long terme. Il a du mal à faire accepter son programme actuel en faveur de l’emploi.

Néanmoins, la réduction des dépenses liées à la guerre en Irak devrait permettre de réduire les dépenses militaires de manière significative, et le président est probablement en train de planifier une stratégie de sortie pour l’Afghanistan – si celle-ci est possible sans nuire à la sécurité des États-Unis. La nouvelle StartupAmerica est en train de démarrer avec pour objectif de stimuler la reprise économique.

L’esprit d’entreprise fait toujours partie du tissu américain. Le président fait tout ce qu’il peut pour l’exploiter et aider les petites entreprises, qui génèrent la majorité des nouveaux emplois dans l’économie.

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