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Un membre du Congrès de Pennsylvanie déclare que la règle du CFPB nuit aux petites entreprises et aux petites banques

Dan Meuser, membre du Congrès de Pennsylvanie, a récemment fait part de ses inquiétudes concernant une nouvelle règle du Consumer Financial Protection Bureau (CFPB) lors d’une audition de la sous-commission sur la croissance économique, la fiscalité et l’accès aux capitaux de la commission de la Chambre des représentants sur les petites entreprises.

Meuser, qui est le président de la sous-commission, a lu une déclaration lors d’une audition tenue avant la finalisation de la nouvelle règle de collecte de données sur les prêts aux petites entreprises (Small Business Lending Data Collection Rule). Comme le rapportait Small Business Trends la semaine dernière, cette règle exige des prêteurs qu’ils collectent et communiquent des informations sur les demandes de crédit des petites entreprises qu’ils traitent.

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De nouvelles exigences lourdes en matière de rapports

Pour tenter de dissuader le CFPB de finaliser la règle, M. Meuser a expliqué que celle-ci nuirait en fait aux petites entreprises en modifiant le comportement des petites institutions financières, ce qui les ferait hésiter à continuer à prêter aux petites entreprises. M. Meuser a également souligné que les « nouvelles exigences lourdes en matière de rapports » imposeront une charge réglementaire plus importante aux petits prêteurs.

Parmi les autres problèmes mis en évidence par le député Meuser, citons le risque de profilage racial, les préoccupations en matière de protection de la vie privée et une fenêtre de mise en œuvre irréaliste.

Les coûts énormes de la nouvelle règle

Dans sa déclaration devant la commission des petites entreprises de la Chambre des représentants, M. Meuser a expliqué son opposition à la nouvelle règle en ces termes Meuser a expliqué son opposition à la nouvelle règle, en disant : « Cette règle est née d’une obscure disposition de la loi Dodd-Frank il y a près de 13 ans. La plupart des membres du Congrès étaient trop occupés à débattre de la question du « too big to fail » pour se rendre compte qu’elle y figurait.

« Pour aggraver les choses, cette règle ajoutera une charge réglementaire encore plus importante pour ces petites institutions financières qui ont déjà du mal à suivre le programme réglementaire coûteux de l’administration Biden. Selon l’Office of Advocacy de la SBA, cette règle « peut être inutilement lourde pour les petites entités, peut avoir un impact sur le coût du crédit pour les petites entreprises et peut conduire à une diminution des prêts aux petites entreprises, aux entreprises minoritaires et aux entreprises détenues par des femmes ».

Meuser a également souligné les coûts impliqués, en ajoutant : « L’Office of Advocacy estime que la règle aura un impact initial de 126 millions de dollars sur les petites institutions financières, puis un impact annuel de 153 millions de dollars. Contrairement aux méga-banques qui peuvent absorber de tels coûts, les petites institutions qui n’ont pas le budget nécessaire pour absorber de telles nouvelles charges réglementaires seront écrasées.

« L’Office of Advocacy a également exprimé son inquiétude quant au fait que cette règle n’a pas envisagé de manière appropriée des alternatives moins contraignantes. Ces alternatives auraient dû inclure l’exemption des plus petits prêteurs, mais elles n’ont jamais été sérieusement envisagées.

Préserver le « Relationship Banking » dans l’Amérique de la rue principale

L’un des principaux thèmes de la déclaration du député Meuser portait sur les avantages de la banque relationnelle, qui permet aux petites institutions financières, telles que les prêteurs de proximité, d’établir des relations avec leurs clients sur plusieurs années. M. Meuser considère que ces petits prêteurs sont « les mieux placés pour déterminer la structure des prêts » qu’ils accordent à leurs clients.

Meuser estime que les services bancaires relationnels apportent une touche personnelle qu’il est impossible de reproduire pour une grande institution nationale.

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Image : Depositphotos


Samantha

Experte en marketing, je m'appelle Samantha. Adepte des nouvelles idées business et avec une riche carrière en stratégie marketing, mon objectif est de fournir des conseils précieux et des perspectives innovantes pour propulser votre entreprise vers de nouveaux sommets.

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